La maladie de Lyme en progression au Québec
SHERBROOKE — Premières victimes de la maladie de Lyme au Québec, les producteurs agricoles et forestiers ont la désagréable impression d’être mal compris par le corps médical.
De guerre lasse, plusieurs ont trouvé aux États-Unis les médecins et la médication appropriés à leur condition.
« On soigne les chats et les chiens mieux que nous », a constaté une productrice agricole. Le jeudi 20 mars, le Club agroenvironnemental de l’Estrie avait organisé une rencontre d’information et de témoignages à la suite de son assemblée générale annuelle. Plusieurs producteurs y ont rapporté leurs difficultés à obtenir un diagnostic et des traitements adéquats au Québec. Larry Downey a notamment parlé de la situation de son épouse. Traitée depuis décembre dernier par un médecin américain, elle voit son état de santé s’améliorer constamment. Au Québec, on lui avait même diagnostiqué la sclérose en plaques.
« On s’est fait dire par un infectiologue du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke, a-t-il rapporté, que la maladie de Lyme, c’est comme une mode aux États-Unis. Moi, je poserais au moins la question à savoir pourquoi mon test sort négatif au Québec. »
Je ne suis pas surprise de voir qu’il y a des gens mal diagnostiqués au Québec! Dès l’âge de 20 ans, j’avais une fatigue et des ganglions pleins le cou et une fièvre légère. On m’as fait voir en maladie infectieuse et on a rien trouvé J’ai eue une prescription d’anti-dépresseur! Après mon accouchement me voilà avec des symptômes multi-factorielle et c’est la résonnance magnétique. Un choc, scléroses en plaques. je n’ai peu ou pas de plaques. Des malaises, capsulites au bras, sciatalgie, hernie discale et on veux me prescrire des corticoïdes. J’aimerais ça savoir si j’ai ça la maladie de Lyme, mais qui va m’écouter?