Des mesures réclamées pour contrer la maladie de Lyme
Publié le 21 mars 2014 à 08h54 | Mis à jour le 21 mars 2014 à 08h54
(SHERBROOKE) «Ce n’est quand même pas normal que les vétérinaires soient capables d’établir le diagnostic de la maladie de Lyme chez les animaux, mais pas les médecins québécois chez les humains.»
Dans la foulée de la controverse à propos de cette maladie dont La Tribune faisait état mercredi, le producteur agricole Larry Downey, de Cookshire-Eaton, dont la conjointe avait alors témoigné de la réalité vécue par rapport à la bactérie causée par cette maladie, a réclamé «une meilleure formation du corps médical au Québec».
j’ai été piquée par un insecte en 1977 dans la région de Boston, E.-U . Après quelques jours j’été prise d’une fièvre (104-105 degrés), sur ma peau sont apparues des zones rondes soulevées avec un centre noir, douleurs généralisées comme une grosse grippe. J’ai été hospitalisée pendant environ 10 jours. On m’a fait de nombreuses prises de sang (hémoculture) et on a décelé des spirochètes sans préciser. Je n’ai eu aucun traitement. sauf qu’on m’a fait rencontrer un psychiâtre… au cas
par la suite, prise de douleurs aux articulations, un médecin de famille m’a dirigée vers un rhumatologue qui m’a prescrit “méthotrexate et embrel” et ce même en l’absence de facteur rhumatoïde. Les douleurs n’ont fait que s’aggraver et d’autres complications aussi se sont ajoutées.
Aujourd’hui personne ne me crois, et encore moins me traiter. et pourtant, j’ai des douleurs qui me tiennent éveillée la nuit et souvent le jour, je suis somnolente. Je sais que les médicaments que les médecins m’offrent, c’est simplement pour se débarrasser. et traiter les effets secondaires du médicament précédent et en créer d’autres. On n’en sort pas… à moins de trouver quelqu’un de plus compatissant qui pourrait m’aider à soulager mes douleurs sans faire de moi un “zombie”
Thérèse Thériault